A DIM 02 - Jésus, qui es-tu ?
Jésus,
qui es-tu ?
Jésus, qui es-tu ? Combien d’ouvrages après les évangiles, au long de
pages savantes et argumentées ont essayé de répondre ! Mais qui peut avoir
la prétention de dire toute la vérité sur Jésus ?
Quand on a beaucoup parlé de lui, quand on a dit de lui les choses les
plus belles et les plus intéressantes, il reste encore presque tout à dire de
cet être unique, homme et Dieu. « Moi , je ne le connaissais pas ».
Tel est l’aveu de Jean-Baptiste… son cousin pourtant.
Aujourd’hui, essayons de mieux connaître Jésus à travers les quatre titres
qui lui sont donnés dans cet évangile.
1) Il est « l’agneau
de Dieu ». La
Bible nous présente deux sens différents. Isaïe, parlant d’un mystérieux
serviteur écrit : « Affreusement traité, il n’ouvrait pas la
bouche ; comme un agneau conduit à la boucherie »..
Mais l’agneau, cela fait penser d’abord à l’agneau pascal. Le rite de
la Pâque chaque année, rappelait au peuple que Dieu l’avait libéré. Avec le
sang de l’agneau, le montant des portes avait été marqué, et grâce à ce
signe, à l’heure du départ vers la terre promise, de maison en maison, le
signal avait pu être donné.
En désignant Jésus comme l’agneau de Dieu, Jean-Baptiste le reconnaît
comme le nouveau sauveur, le libérateur. Sur la croix, à l’heure où les prêtres
commen-çaient à sacrifier les agneaux pour la fête, Jésus, par amour, donnera
sa vie, versera son sang pour tous les hommes.
Et c’est le montant des portes de notre cœur qui sera désormais marqué du sang du Christ. Et ce sang, cette vie donnée, nous sauvera de la mort. La vraie mort, qui est une mort spirituelle, et qui, elle, est irrémédiable.
2) Aucun homme, quel que soit son passé, s’il ne se ferme pas à la
Miséricorde divine, n’est définitivement perdu ! Alors Jésus le Christ est
bien « celui qui enlève le péché du monde ».
C’est son deuxième titre.
Seul un excès d’amour pouvait répondre à un tel excès de haine le jour du
vendredi saint.
Le péché que le Christ enlève, c’est celui de la désespérance : À quoi
bon ? Tout est perdu ! Plus rien n’est possible !
En continuant de croire, d’aimer, d’espérer sur la croix, Jésus ouvre tout sur
une issue de lumière. Plus rien désormais ne peut nous engloutir
définitivement.
Jésus ouvre à tout homme un chemin d’avenir : quelle que soit ta vie, ton passé, quelque chose est possible pour toi, dès aujourd’hui. Le péché, c’est ne plus croire à l’amour de Dieu.
Dieu nous invite à participer à son grand projet pour l’humanité, et ce
projet a du souffle. Ce projet, c’est que tous les habitants de notre terre
découvrent qu’ils sont les enfants bien-aimés du Père, qu’ils se reconnaissent
frères et sœurs les uns les autres !
La lettre de Paul aux Corinthiens dont nous commençons la lecture aujourd'hui mentionne la joie d'être engagé avec beaucoup d'autres personnes dans l'aventure de la foi. En ayant de l'amour les uns pour les autres, le monde verra qu'ils sont de véritables disciples de Jésus.
L'unité doit être capitale dans l'Eglise, et c'est pourquoi la
désunion parmi les croyants et les chrétiens a été et reste scandaleuse. Pour
rester fidèle au Christ, pour réaliser notre mission baptismale, il s’agit de
manifester la douceur et la tendresse du Christ Ressuscité, la victoire de la
vie sur la mort, sa paix plus forte que toutes les guerres et toutes les haines…
Méditons tout cela, alors que nous allons bientôt entrer dans la semaine de Prière pour l’Unité des Chrétiens ! Qu’ensemble, nous témoignions de notre joie de croire et de vivre notre foi ! Amen.
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